Quand on parle de droits de la femme je pense à elle, ma fille. À tout ce que je lui dois et surtout au monde que je souhaite lui laisser. Une société dans laquelle la femme est opprimée et dont la position est reléguée au second plan n’est certainement pas celle dans laquelle je lui souhaite d’évoluer.
Je ne cesse de lui répéter qu’elle est la meilleure, à compétences égales, dans 20 ans je n’aimerai pas qu’elle soit moins payée que son collègue à cause de son genre .
C’est la rengaine du 8 mars: la journée internationale des droits de la femme. Une journée que beaucoup confondent avec la Saint-Valentin et la fête des mères mais qui est fondamentale.
Il est indéniable qu’il y a des efforts à faire afin de changer les attitudes et promouvoir des rôles équitables pour les hommes et les femmes et chacun se doit d’y participer.
Encourager l’émancipation des femmes ne doit pas être considéré comme une menace. Je n’aime d’ailleurs pas que la recherche de droits équivalents à ceux des hommes soient perçus comme une menace. Qu’y a-t-I’m d’effrayant en cela?
Le bien-être de la femme, l’amélioration de ses conditions de vie et de travail est bénéfique à l’ensemble de la société!
Pour nos mères, nos sœurs, nos filles, il faut s’efforcer de conquérir des droits fondamentaux qui sont niés à la femme et travailler à faciliter son autonomie, lutter contre les violences qui lui sont faites (harcèlement sexuel, viol, mariages précoces, forcés, excision) et encourager son évolution sociale en priorisant l’accès des filles à l’éducation, luttant contre les discriminations sexuelles et surtout en faisant disparaître les plafonds de verre.
- Essie Kelly - 